J'ai le plaisir de vous partager l'article de Stéphanie Delalande, Sophrologue Educatrice D.E libérale à Rambouillet 78 qui nous parle dans cet article de parentalité.
Les parents d’aujourd’hui sont souvent bien perdus.
Sans cesse en lutte entre le modèle avec lequel on a été élevé et le modèle que l’on veut transmettre.
En général, les parents d’aujourd’hui ont été des enfants élevés d’une façon assez stricte avec cette idée que l’adulte détenait le cadre, la discipline et de facto l’enfant lui devait soumission et obéissance c’était l’autoritarisme.
De nos jours ce modèle hiérarchique est plutôt mis de côté au profit d’un modèle plus linéaire où l’enfant et le parent échangent, communiquent autour de l’attitude et du comportement à adopter. C’est la nouvelle autorité.
On est encore marqué par l’éducation reçue mais à la fois on est tiraillé. Communiquer, tisser un lien sécurisant, épanouissant sans oublier le cadre et des limites qui font sens, c’est un vrai boulot éreintant et stressant. Il est vrai qu’on a parfois envie d’un enfant qui obéisse sans se rebeller et à la fois, on a conscience que la fessée, la gifle ou les punitions ont des conséquences sur l’enfant.
Mais que faire ?
En se rencontrant, rares sont les futurs parents qui s’étaient mis d’accord sur les règles et le cadre de la vie familiale à venir. Et pour ceux assez téméraires qui l’auraient fait, ils ont surement eu de belles surprises entre le fantasme, l’idéal rêvé familial et la réalité.
La réalité c’est que l’enfant essaie et que nous n’avons pas toujours l’emprise dessus.
Qui avait un jour imaginé ne pas dormir pendant des mois ou des années, avoir un enfant de 2 ans qui lui tiendrait tête, un de 8 ans qui lui enverrait des grossièretés en pleine figure, un ado qui claquerait les portes ?
Personne, surement.
On s’est peut-être même rappelé un jour avoir dit « essaie, essaie tu verras bien… ».
Sans compter sur les phrases « j’ai pris une claque, j’en suis pas mort », « une bonne baffe, ça remet les choses en place » ou encore « j’en ai pris et c’est pour ça qu’aujourd‘hui je vais bien ».
Surtout s’il a un trouble non diagnostiqué ( TSA et TDAH) et que les tempêtes émotionnelles sont d’une telle violence que le parent a même honte de raconter ce qu’il vit.
Il n’est pas rare de voir des parents perdus et donc des enfants qui oscillent entre l’ultra communication et les punitions extrêmes successives : privé de tv, privé de console, privé de jouets, privé d’histoire au coucher, privé de la présence des parents au coucher…
Privé de TOUT !
La liste est parfois interminable tant on veut que l’enfant écoute et obéisse. Alors on met en place de plus en plus de punitions pour avoir des résultats.
Résultat : ça ne marche pas.
Ce qui convient de questionner c’est le sens de l’autorité au sein de notre famille.
Qu’est ce qui fait sens pour chacun des parents ?
Quelles sont les valeurs communes ?
Qu’est ce qui est négociable et ce qui ne l’est pas ?
Pourquoi ça bloque ?
Sommes-nous trop dans le conflit en tant que couple ou dans la vie familiale ?
Sommes-nous permissifs ?
Sommes-nous cohérents ?
Une éducation avec un cadre et des limites peut se faire dans une éducation respectueuse sans violence et C’EST L’AUTORITE.
Si tu as des questions, je te laisse les poser en commentaire à Stéphanie qui se fera un plaisir de te répondre.
Si tu as envie de mieux connaître Stéphanie, je t'invite à lire son interview en cliquant ici.
Et si tu veux prendre rendez-vous je te propose d'aller directement sur son site en cliquant ici !!
Belle journée,
Milie
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