Mon cœur avait besoin de partir en voyage, j’avais envie de me sentir vivante et pourquoi pas me permettre de vivre un rêve … Mais lequel ? Où était parti tous ces rêves que j’avais ? J’ai maintenant le temps de penser enfin à moi mais pourquoi plus rien est en moi. Je ne suis pas morte pourtant mais je me sens vide… J’étais une rêveuse, une ambitieuse mais il n’y avait plus rien qui brillait en moi.
Mon cœur avait besoin de partir en voyage, j’avais envie de me sentir vivante et pourquoi pas me permettre de vivre un rêve … Mais lequel ? Où était parti tous ces rêves que j’avais ? J’ai maintenant le temps de penser enfin à moi mais pourquoi plus rien est en moi. Je ne suis pas morte pourtant mais je me sens vide… J’étais une rêveuse, une ambitieuse mais il n’y avait plus rien qui brillait en moi.
Le nuit qui a précéder ma rupture conventionnelle, mes rêves ont été de retour… Je me suis réveillée, libérée, je me rapprochais un peu plus de ce que j’avais toujours été me voilà en train de me rendre compte que je m’étais tout simplement mise de côté. Est-ce que j’aurais pu passer à côté de moi toute ma vie, je ne le sais pas, je ne le crois pas. Est-ce que mon corps m’a interpelé, oui très souvent. Je crois que je n’avais plus le choix de l’écouter. Je ne sais pas vraiment où je vais, mais j’ai envie de me laisser porter, accepter de me tromper, non en fait j’ai envie de faire des erreurs parce que jusqu’à là, je ne me l’étais pas autorisée. Je devais être parfaite dans mon travail, parfaite en tant qu’amie, parfaite dans mon rôle de mère…
Ma réalité me faisait mal, je voulais juste être moi-même et que l’on n’ait pas envie de me le reprocher régulièrement parce que je donne l’impression d’être trop investie, trop créative. Je ne me reconnaissais plus dans ce que je faisais, je voulais de l’humain et j’ai eu juste trouvé de la rentabilité, de la performance, des idées pour faire briller une structure et non plus des personnes. Ma créativité était devenue une part de moi que je devais absolument éteindre parce qu’elle dérangeait. J’arrivais à prendre la décision de partir alors que je tombais doucement dans la mélancolie. Combien de temps j’allais supporter ce masque, me mentir et mentir à tout ce que j’aimais ?
J’ai accepté de me laisser dériver pour mieux me raccrocher à ce que j’étais, ce qui me correspondait. Plus rien n’avait de sens alors j’ai accepté de me faire guider par de magnifiques lumières, elles ont gravité autour de moi pour m’apporter des conseils, des outils, une nouvelle vision. J’attendais qu’elles me m’apportent des raiponces mais elles ne m’ont rien dit, c’est moi qui suis arrivée toutes seules à ces vérités. Je voulais me retrouver parce que j’avais l’impression de m’être perdu mais il n’en était rien. J’étais là, j’avais juste évolué avec le temps, les accidents de la vie avaient eu des impacts sur moi mais c’était toujours moi, j’étais bien là ! Pourquoi je ne me voyais plus ? Pourquoi je n’existais plus ? J’ai accepté de comprendre, parfois m’abandonner pour mieux me retrouver. J’ai redécouvert la personne que j’étais avec ces valeurs. Chaque bilan que je faisais me permettais de développer de la fierté, de l’amour. Je me suis rendu compte que j’avais énormément de bienveillance en vers les personnes qui étaient autour de moi mais que j’avais avant tout oublié d’en avoir pour moi. J’avais besoin d’être plus proche de moi… Je le suis et j’ai envie de dire … Merci parce que je m’étais tellement manquée !
Je crois qu’on a tous besoin en pleine tempête de se raccrocher à quelque chose et ce n’est pas grave mais nous devons choisir à quoi se raccroche et quand cela devient difficile. Nous avons le droit de le lâcher et de choisir autre chose. Petit à petit, la tempête s’est calmée et j’ai pu prendre le temps de choisir ce à quoi j’avais envie de m’accrocher. On prend confiance et on se rend compte que l’on a plus nager sans forcément couler. Ma tempête s’est calmée, je suis maintenant sur un lac plus ou moins calme. Il y a encore parfois des moments où je me sens secouée mais je l’accepte et au besoin je sais que je peux m’accrocher mais plus à n’importe quoi ni à n’importe qui. Il n’y a encore aucune rive qui me plais alors je me laisse flotter et j’expérimente. Je sais que quand je me sentirais de nouveau prête j’accosterais en me laissant le choix de partir quand j’en aurais envie, besoin…
Mon sac à dos est moins lourd, mieux équipé pour m’accompagner dans cette nouvelle aventure.
Je n’ai plus envie de claquer la porte, je n’ai plus envie de monter dans mon van wolkwagen bleu ciel pour fuir ma vie que je n’ai d’ailleurs jamais acheté. Je n’ai plus besoin de me sauver parce que je suis où j’ai toujours voulu être, je suis avec moi, près de moi, en moi.
Je n’ai plus rien à risquer parce que je m’aime encore et je ne compte plus me laisser sur le bas-côté. Je suis devant toutes les possibilités que la vie Peut m’offrir, il n’y a plus de limite sauf celle qui sont encore profondément ancrés en moi. Je crois que j’ai toute la vie pour les ramollir et peut être pour certaines les faire disparaitre.
Les rêves m’avaient abandonné alors aujourd’hui qu’est ce que je risque ….
Belle journée,
Milie
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